Promenade perverse
Promenade perverse
Les mots m’émeuvent,
les sentiments coulent
le long des foules,
ils se perdent comme un vœu.
Vociférant une atmosphère
brumeuse, je préfère
discuter avec les oubliés
sous le chêne des vanités.
Dévorant la vie je participe
à esquiver le prince des principes.
Petit poucet dans l’ivresse,
mon âme perdue de déesse
s’enivre de grands espaces
prenant les esprits pour des as.
Parmi les ogres, je ruse,
puis, part, sans une excuse.
Je m’absous des fous,
échappant à ces loups.
Seul dans ma fuite sans auréole,
j’espère retrouver ma boussole.
Le temps sera à nouveau témoin
de mon choix pour un autre destin.