Poème d'Octobre

Joyeuse atmosphère

Transportés au fin fond d'une nuit aphone,

nous buvons, avec délice, le son des trombones.

L'air se réchauffe, illuminé par le savoir du bonheur,

nos esprits s'ennivrent alors de cet instant de ferveur.

L'ambiance allume des étincelles dans nos prunelles

et découvre des voyages divins ou diaboliques

dans la tête des convives, encensés par les merveilles

d'un présent simple sans la domination de l'alambique.

L'envie nous envie de vivre la vie sur la rive

et de rire en mangeant le riz de nos rêveries.

Un vent hanté de paradis perdus nous prive

de prendre notre envol mais il exale une harmonie

qui bénie le fruit d'un moment mentholé et rafraichissant,

théâtre d'une vie vernie qui berne les insouciants.